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Harrison Ford, Tom Hanks, Johnny Hallyday… Une Française dévoile ses rencontres avec les stars à Los Angeles

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Dans son livre DreamLAnd, paru le 17 octobre, l’expatriée Martine Couralet-Laing dépeint le quotidien de la cité des anges et revient sur ses rencontres fortuites avec les plus grandes célébrités.

« À Los Angeles, il est possible de croiser des célébrités en emmenant ses enfants à l’école, en achetant du pain ou en faisant ses courses.» La Française Martine Couralet-Laing vit depuis près de 25 ans dans la ville de Los Angeles, en Californie.

Dans son livre DreamLAnd, paru le 17 octobre, la productrice raconte son quotidien dans la cité dans anges, rythmé par ses rencontres fortuites avec quelques-unes des plus grandes stars. Nous avons demandé à cette chroniqueuse d’Hollywood, devenue l’une des plus chères amies de Jacqueline Bisset, de nous raconter comment elle a croisé au hasard de ses pérégrinations les plus grands noms du cinéma.

LE FIGARO. – Comment vous est venue l’idée de raconter les dessous de Los Angeles?

Martine COURALET-LAING – Los Angeles est une ville à part entière et très différente de Londres ou de Paris. Là-bas, on ressent pleinement le rêve américain. On a vraiment l’impression que tout est possible. Mais les gens ne connaissent de cette ville que les Oscars, les paillettes, et les tapis rouges. Ce n’est pourtant pas que ça. C’est ce que je souhaite raconter.

Votre récit, c’est celui d’une ville vue à hauteur d’homme. Une vie de village comme les autres, si ce n’est que celui-ci est rempli de millionnaires…

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C’est un peu ça. On vit par quartier et on finit par connaître beaucoup de monde. On peut être le voisin d’Al Pacino ou de Madonna. C’est un microcosme à la fois grand et humain. Il est possible de croiser les plus grandes stars de cinéma en emmenant ses enfants à l’école, en achetant du pain ou en faisant ses courses.

« Harrison Ford, c’est Indiana Jones dans la vraie vie. On se demande qui a influencé l’autre. »

Martine Couralet-Laing

Quelles sont les personnalités les plus abordables?

Bradley Cooper, John Travolta et Justin Timberlake sont très simples et ne se prennent pas du tout la tête. Harrison Ford a également gardé la tête sur les épaules. Nos enfants allaient dans la même école. Nous avons eu l’occasion de discuter plusieurs fois. C’est étonnant car il n’est finalement pas si différent de ses personnages. Dans la vie, comme dans ses films, il prend des risques, mais il s’en tire toujours au dernier moment. Il a tout de même survécu à trois accidents d’avion! C’est véritablement Indiana Jones dans la vraie vie. On se demande vraiment qui a influencé l’autre.

Et quelles sont les stars qui sont les plus désagréables?

Je ne peux pas vraiment vous donner de noms (rires)! Certaines personnes sont très froides et sont très protégées comme Tom Cruise, qui ne se laisse pas approcher facilement. Sharon Stone n’est également pas quelqu’un de très chaleureux…

À Los Angeles, il est possible de rencontrer des vedettes un peu par hasard et de nouer des liens avec elles?

Grâce à mon métier de productrice, j’ai rencontré de nombreuses personnalités du cinéma lors d’événements et de soirées. Mais ces rencontres ne suffisent pas à garder contact. Sauf si on a un portefeuille avec 50 millions de dollars pour financer leur prochain film (rires)! Pour être ami avec des stars, il y a des règles: ne jamais parler de cinéma et de leur vie privée. Autrement, on dégage vite. Il faut surtout rester fidèle à soi-même et ne pas les placer sur un piédestal.

L’actrice Amanda Seyfried et Martine Couralet-Laing. Martine Couralet-Laing

Quelle est la situation la plus insolite dans laquelle vous vous êtes retrouvée?

Lors d’une randonnée à Temescal Canyon Hike, un homme s’est approché de moi pour complimenter ma fille, qui avait trois mois à l’époque. Je l’ai envoyé balader sèchement, pensant que c’était juste un dragueur. Quand il s’est éloigné, j’ai compris que c’était Tom Hanks. Je ne l’avais pas reconnu… On m’a taquiné longtemps sur cette histoire.

« Pour tisser des liens avec les stars, il ne faut jamais leur parler de cinéma, et surtout, respecter leur vie privée. »

Dans votre livre, vous parlez d’une rencontre fortuite entre Johnny Hallyday et Al Pacino dans un restaurant…

Johnny était seul et sans garde du corps dans un restaurant bondé de Beverly Hills. Personne ne l’a reconnu. Al Pacino était également dans la salle, tous les regards étaient portés sur lui. À un moment, Johnny s’est levé pour sortir du bâtiment. Personne n’a levé les yeux. Pour une Française, la situation était très inhabituelle. Johnny est une méga star chez nous! Al Pacino l’a tout de même salué d’un signe de main.

Est-ce une volonté d’avoir écrit DreamLAnd sous la forme d’un journal intime d’adolescente?

Mon livre a été écrit sous la forme de chroniques reliées par un fil narratif. J’ai également ajouté des notes personnelles à la fin de chaque anecdote. Elles évoquent mes sentiments et mes ressentis. C’est certainement plus immersif pour le lecteur, et c’est peut-être ça qui renvoie à un journal intime. Écrire ce livre a été mon exutoire et m’a permis de retrouver une forme de candeur. Vous savez, à Hollywood, on n’a pas le droit de vieillir!

Content Source: www.lefigaro.fr

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