Jeudi dernier, LVMH annonçait les premiers résultats de son programme Life 360, lancé en 2020, destiné à limiter son impact écologique. Traçabilité des matières, sobriété et créativité, faire rêver et être responsable… Entretien avec Antoine Arnault, en charge de l’image et de l’environnement pour le premier groupe de luxe français.
Comment faire rêver ses clients autour du monde en limitant son impact écologique ? La réparation et la « garantie à vie » sont-elles l’avenir du secteur ? Les marques de luxe doivent-elles arrêter le cuir et la fourrure ? Peut-on limiter les conséquences du transport de marchandises en produisant en Europe et en vendant en Asie ? Les enjeux environnementaux et sociaux de l’industrie du luxe intéressent plus que jamais les consommateurs. Décryptage avec Antoine Arnault, en charge de l’image et de l’environnement de LVMH.
LE FIGARO. – En 2020, vous avez lancé le programme pour l’environnement Life 360 avec une première échéance à 2023. Quels sont ses premiers résultats ?
Antoine ARNAULT. – Nous avons instauré des économies d’énergie dans nos boutiques et nos sites de production qui ont eu un effet à très court terme : nous avons ainsi réduit de plus de 10 % notre consommation d’énergie en magasin, quasiment d’une semaine à l’autre. Ce sont des gestes simples…
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