INTERVIEW – Henrik Martin Dahlsbakken, 34 ans, raconte son personnage en quatre acteurs à quatre moments clés de sa vie. «Est-ce une maladie d’être un génie ?», questionne-t-il. Un réalisateur intrépide qui a pris son sujet à bras-le-corps.
Munch d’Henrik Martin Dahlsbakken est la première adaptation en fiction sur grand écran de la vie d’Edvard Munch, en salle mercredi 20 décembre. Il s’en dégage un mélange d’introspection et de grand air au bord du fjord d’Oslo, de sentiments intenses, réprimés par les échecs de la vie et les désillusions, qui évoquent une maison fermée en hiver, et de tableaux extraordinaires qui vont en toute liberté du symbolisme vers la couleur de l’expressionnisme et qui annoncent le printemps et le renouveau.
Admirateur de Martin Scorsese, de Paul Thomas Anderson et de Michael Haneke, Henrik Martin Dahlsbakken, 34 ans, représente le jeune cinéma norvégien dans toute sa vigueur. Dans An Affair (2018), il montre son art de la psychologie et du cadrage révélateur pour raconter inexorablement un piège amoureux entre adulte et adolescent. Dans The Outlaws (2021), il suit ses Bonnie et Clyde norvégiens dans les bois, projetant le spectateur au cœur de leur entente muette, de leur randonnée de rebelles et…
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