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À Versailles, la résurrection d’Alexandre-Jean Dubois-Drahonet

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Portraits de gauche à droite d’un officier de la garde nationale, de la duchesse de Berry et de Marie-Anne-Amélie Lefuel, par Alexandre-Jean Dubois-Drahonet. ©Collection particulière – Thierry Olivier / Musée de Picardie – Irwin Leullier

CRITIQUE – Ce portraitiste oublié des cours européennes sous la Restauration a dressé l’inventaire peint des uniformes de l’époque. Un charme suranné à découvrir au Musée Lambinet.

Vous aimez les soldats de plomb, les enfants sages, les dames en robe et les hommes fiers? Découvrez Alexandre-Jean Dubois-Drahonet (1790-1834). Un peintre oublié que le Musée Lambinet de Versaillesmet à l’honneur grâce à l’historien Ronald Pawly.

En 4 salles et 69 prêts émanant largement de fonds privés, voici l’œuvre et la carrière d’un artiste que l’antinobilisme républicain avait jeté aux oubliettes de l’histoire. Cet élève de l’Académie impériale, formé au style de la peinture porcelainée néoclassique du moment, sans guère d’imagination mais non dénué de talent ni de métier, fut pourtant un proche de Géricault.

En sa compagnie il esquissait les chevaux dans les écuries et croquait les militaires alentours. Comme lui, il a eu une carrière internationale. Et même mieux: il a eu ses entrées dans les maisons royales de France, des Pays-Bas et de Grande-Bretagne.

Engagé dans la garde impériale

En 1813, il s’était engagé dans la garde impériale, au 2e régiment de chevau-légers lanciers, qui avait ses quartiers à Versailles…

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Content Source: www.lefigaro.fr

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