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Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur Bruno Pelletier

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Un documentaire sur sa longue carrière à TVA, deux concerts avec l’OSM et une tournée pour les 25 ans de son album Miserere, Bruno Pelletier sera très présent ces prochains mois au Québec. L’athlète du chant répond à vos questions avec l’affabilité qu’on lui connaît.




Entre vos spectacles en solo ou des comédies musicales, quelle est votre préférence ?

Monique Gravel

« Ça dépend d’où j’en suis dans ma vie. En ce moment, j’ai plus envie de projets solos. J’attrape toujours un projet collectif tous les trois ou quatre ans environ. Il y a toujours quelque chose qui m’allume assez pour y aller. Il m’arrive aussi toujours par la bande des trucs collectifs que je n’aurais pas pressentis. Par exemple, j’ai décroché un rôle dans une série télé [Société distincte]. Comme c’est nouveau, j’ai été excité par l’idée d’aller jouer à l’acteur.

Quel a été ton spectacle le plus marquant de toute ta carrière ?

Claude Côté

Ce qui fait que j’ai été le plus marquant pour les gens, dans le monde francophone et francophile, c’est Notre Dame de Paris, c’est clair. Ça m’a fait connaître partout en dehors du Québec. Ici, j’étais déjà connu, j’avais mon album Miserere et ça allait bien, mais Notre Dame de Paris en a quand même rajouté une couche. Ce n’est pas pour rien que je célèbre le 20e anniversaire de mon concert avec l’Orchestre symphonique de Montréal et le 25e anniversaire de mon album Miserere à partir de février : ce sont mes deux albums et mes deux tournées les plus marquantes au Québec.


PHOTO ARCHIVES LA PRESSE

Bruno Pelletier (à gauche) et une partie de la troupe de la comédie musicale Notre Dame de Paris en 1998

Avez-vous déjà pensé faire une carrière dans l’opéra classique ?

Monique Paradis

La professeure de chant qui m’a aidé à placer ma voix quand je me suis blessé au tournant des années 90 – Cécile Vallée Jalbert – a tout de suite identifié que si on travaillait adéquatement, je pourrais devenir chanteur d’opéra. Moi, je n’ai pas voulu. J’arrivais du monde des bars et je voulais continuer à chanter de la pop et du rock. Je me suis quand même amusé à travers les comédies musicales et en reprenant certains grands airs de Puccini ou d’autres airs lyriques, mais je n’ai jamais pensé à faire un switch complet. On ne devient pas chanteur d’opéra comme ça. Je peux faire semblant dans un spectacle pour m’amuser, mais en faire une carrière, ça ne m’attirait pas assez pour aller là.

On a vu ton fils Thierry à l’émission En direct de l’univers, est-ce que tu prévois un projet musical avec lui ?

Viktoria Sunny

Euh, oui, non… (rires) Il n’y a rien sur la table, mais ce n’est pas banni de l’équation. Je pense qu’il faut que ça vienne de lui plus que de moi. Je n’ai pas envie de lui imposer quoi que ce soit. Déjà, il doit vivre depuis qu’il est tout petit avec la célébrité de son père. Les enfants de personnes connues, ce n’est pas toujours évident, surtout s’ils ont un talent semblable à celui d’un de leurs parents. J’avoue que j’ai trouvé mon fils courageux, parce qu’il avait toujours refusé. J’étais sûr qu’il ne serait pas là. Non seulement il est venu jouer de la guitare – il excelle dans le métal – mais il est venu chanter : je n’en suis pas revenu !

Quelles sont les bonnes habitudes qui te sont physiquement et moralement les plus profitables ?

Bernard Duval

Quand je dois performer, surtout en tournée, je suis assez zélé et je ne parle pas beaucoup dans une journée. Je suis assez sportif depuis toujours pour garder un bon cardio pour la scène, je fais mes exercices vocaux. Un verre de vin de temps à autre, si je ne suis pas en représentation. C’est une hygiène de vie qui est un peu… plate. L’été passé, en 2022, pour mes 60 ans, je me suis lancé le défi de refaire Notre Dame de Paris pour une trentaine de dates. J’ai passé l’été à ne pas sortir de ma chambre d’hôtel ou seulement pour aller lire dans un parc pour ne parler à personne. La douche à 16 h pour faire les vocalises dans l’humidité et être à 18 h au maquillage. C’est comme ça que j’ai réussi passer à travers. À l’âge que j’ai, je dois être encore plus rigoureux et discipliné. J’ai 61 ans et les gens pensent encore que j’ai 35 ans en ce qui concerne la voix et veulent entendre la même chose. Ce qui fait que j’y arrive, c’est cette ultra-rigueur.

Comment es-tu devenu populaire en Russie ?

Yves Laprès

La Russie, l’Europe de l’Est, l’Asie et partout dans le monde, c’est grâce à Notre Dame de Paris. Après, des producteurs locaux des divers pays qui nous ont invités [moi comme d’autres chanteurs] à venir présenter notre matériel de soliste. C’est comme ça que de 2009 à 2022, j’ai chanté en Russie. Par respect pour les fans, j’apprends quelques mots dans leur langue et je chante trois ou quatre chansons de Notre Dame de Paris. C’est étonnant de voir les différences. Il y a une chanson que Catherine Major et Frédérick Baron m’ont offerte, Après moi le déluge, qui fait un hit en Russie, alors que je ne la joue pas ici.

Concerts de Noël 20e anniversaire avec l’OSM, les 29 et 30 novembre, 19 h 30, à la basilique Notre-Dame. Bruno Pelletier – Il est venu le temps… à TVA le 7 décembre à 21 h. En tournée dès février 2024.

Les réponses ont été reformulées par souci de concision.



Content Source: www.lapresse.ca

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