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Critique de « Love Lies Bleeding »: Les gays font l’enterrement dans le thriller psychologique de Rose Glass – Festival du film de Sundance

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L’amour ment, le saignement est une histoire d’amour intense, queer et non conventionnelle entre deux personnes instables. Réalisé et écrit par un cinéaste anglais Verre Roseet mettant en vedette Kristen StewartKaty O’Brian, Ed Harris, Dave Franco, Jena Malone et Anna Baryshinkov, le film explore la nature destructrice des relations marquées par des performances fortes et un récit visuellement saisissant.

Lou (Stewart) rencontre Jackie (O’Brian) au gymnase que possède son père et est instantanément séduit. Jackie est charmante, a fière allure et n’a pas peur d’affronter un homme qui entre dans son espace. C’est quelque chose que Lou est témoin de première main lorsque Jackie frappe l’un des clients du gymnase au visage lorsqu’il devient un peu trop amical. Après leur rendez-vous rempli de sexe (oui, ils ont bougé si vite), Lou découvre que sa nouvelle petite amie travaille au stand de tir de son père Lou Sr. (Harris).

Ayant besoin d’un endroit où rester, Jackie demande si elle peut rester avec Lou jusqu’à ce qu’elle gagne assez d’argent pour participer à une compétition de musculation à Las Vegas. L’aspirante culturiste découvre que la famille de son nouvel amant est brisée. Lou Sr. est l’homme le plus redouté de la ville, tandis que le beau-frère de Lou, JJ (Franco) et la sœur de Lou, Beth (Malone), ont un mariage si volatile qu’il devient le film expliquant pourquoi l’enfer se déchaîne.

Tourné au milieu des paysages par excellence du Nouveau-Mexique, un lieu qui incarne l’essence de l’Americana, le film utilise l’invisible pour créer une atmosphère riche en suspense. L’histoire n’offre qu’un aperçu éphémère de l’histoire de Lou, présentant ces révélations comme un fil d’Ariane qui imprègne le récit d’intrigue et de mystère. Cette approche est caractéristique du style de mise en scène de Glass, qui tisse des éléments d’horreur sporadique, créant un sentiment d’imprévisibilité. Le point culminant de cette technique est un moment de carnage absolu, capturé dans un plan stationnaire rare qui contraste avec le tempo visuel par ailleurs dynamique du film.

En comparant L’amour ment, le saignement à Sainte Maud, des thèmes similaires sont explorés ici. Jackie ressemble beaucoup à Maud : une femme qui vit en marge de la société et qui est une narratrice peu fiable, obsédée par la réalisation de quelque chose de hors de portée. Les deux récits approfondissent le thème de la dévotion extrême, examinant comment elle peut consumer un individu et le propulser vers quelque chose d’indéniablement nuisible. Cependant, une distinction clé dans L’amour ment, le saignement est la représentation de chaque personnage comme peu fiable et désarticulé, différant de la perspective plus ciblée de Sainte Maud.

Avec une esthétique graveleuse et rustique qui rappelle un néo-western, le film embrasse également une ambiance des années 80 semblable à celle de Paul Nicholas. Chaleur enchaînée, mais il évite toute exploitation. La façon dont la caméra capture Jackie est frappante, en se concentrant sur les étapes de sa transformation physique et en la transformant en un arc visuel qui met en valeur la beauté de Jackie, son horreur corporelle et la façon dont elle grandit dans son moi supérieur. Les réalisateurs utilisent un objectif unique pour mettre en valeur le développement musculaire de Jackie, offrant une vision intime et détaillée rarement vue pour les actrices des films hollywoodiens. Cette approche ressemble à une bouffée d’air frais, car le réalisateur se délecte de dépeindre la force et la physicalité d’une femme d’une manière audacieuse et innovante.

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Stewart et O’Brian sont électriques en tant que duo toxique et uhaul de psychopathes maudits amoureux. Stewart, après avoir assumé un large éventail de rôles, démontre sa vaste gamme, ne laissant aucun doute sur ses capacités d’actrice. O’Brian brille en tant que talent émergent, une actrice qui embrasse et représente avec confiance sa pleine authenticité à l’écran.

Dans L’amour ment, le saignement, Glass prend un instantané de l’Amérique. Saturé d’armes, marqué par l’effusion de sang et caractérisé par l’anarchie. Cependant, lorsque vous ajoutez des pédés sexy et campy saupoudrés pour éblouir, vous obtenez un film comme celui-ci plein de sensations fortes et d’énergie captivante.

Titre: L’amour ment, le saignement
Section Fêtes) : Minuit
Directeur(s): Verre Ross
Scénariste(s) : Verre Ross
Casting: Kristen Stewart, Katy O’Brian, Ed Harris, Dave Franco, Jena Malone, Anna Baryshinkov
Agent commercial (ou distributeur): A24
Durée de fonctionnement : 1 h 44 min

Content Source: deadline.com

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