Sillages sucrés pour les filles, accords virils pour les garçons ont fait long feu… Pour répondre au nouveau langage amoureux des 15-25 ans, les nez revoient leur palette olfactive sous l’influence des neurosciences et des réseaux sociaux.
«Je cherche un parfum qui tienne longtemps pour que l’on se souvienne de moi ou plutôt pour que les filles se rappellent mon odeur quand je leur fais la bise le matin ou lorsque je vais dans une soirée », annonce Antoine, 16 ans, visiblement aussi soucieux de son look que de son sillage.
À l’heure des réseaux sociaux, de la drague virtuelle et des relations amoureuses par écran interposé, le parfum reste paradoxalement, pour une grande majorité d’adolescents, une façon de conquérir l’autre. Comme le jeune homme en quête d’odeurs, 65 % des 15-24 ans déclarent même qu’il agit comme une étincelle lorsqu’ils rencontrent pour la première fois leur crush virtuel « en vrai ». Une sensorialité qui permet d’ancrer la relation dans la réalité et d’imprégner leur mémoire amoureuse.
#MeToo et le boom des réseaux sociaux ont rebattu les cartes
« Alors que les codes de l’attraction ne cessent d’être redéfinis par la Gen Z, le côté glamour ostentatoire des accords dits “de séduction” ne fonctionne pourtant plus vraiment, indique Arnaud Guggenbuhl, directeur…
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