À la faveur d’un cours du métal au plus haut, mais aussi d’une pratique qui a gagné en transparence, les Français sont de plus en plus nombreux à faire fondre leurs bijoux inutiles chez les professionnels.
Il y a tout juste un an, sur les conseils de sa sœur, Diane, quinquagénaire de l’ouest de Paris, s’est résolue à vendre un bracelet en or hérité de sa mère, qui n’était pas à son goût. Elle n’a pas été déçue, en tirant une enveloppe de cash qui lui a permis de payer ses vacances au ski avec ses deux enfants dix jours plus tard. Elle n’était pourtant pas allée à l’adresse recommandée, mais par erreur dans une autre échoppe d’achat-vente d’or du 16e arrondissement – à sa décharge, ces endroits se sont développés dans ce quartier comme dans beaucoup d’autres à Paris.
La semaine dernière, prise au jeu, elle a réitéré l’expérience avec deux petites chaînes un peu désuètes, « pour avoir une estimation, par curiosité ». Cette fois-ci, elle s’est rendue d’abord à l’enseigne spécialiste indiquée par sa sœur, puis chez celui où elle est allée l’an dernier, un antiquaire de bijoux. « La première adresse avait l’air sérieuse, j’ai été reçue à un comptoir derrière une vitre blindée, comme dans une…
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