Le Centre Pompidou accueille ce chantre des arts populaires qu’il a explorés lui-même, de l’Afrique du Sud au Ghana, de Miami à Séville.
H ervé Di Rosa, c’est de la dynamite. Il arrive, déterminé et joyeux dans le montage de son exposition parisienne tant attendue au Centre Pompidou. Tour du monde des arts modestes et de son colporteur insatiable, «Hervé Di Rosa, le passe-mondes» fait face avec humour au minimalisme élégant de Vera Molnar (1924-2023), de l’autre côté des cimaises blanches du Musée national d’art moderne.
Chez ce pirate de la couleur de 64 ans, élu en 2022 à l’Académie des beaux-arts, tout est vitalité, curiosité, instinct débridé d’attraper le monde et de le figurer librement.
Star à 23 ans
Seulement 30 œuvres, de la Hongrie à Cuba, du Mexique au Ghana, de Miami à Lisbonne, de l’Andalousie au Vietnam, qui racontent la «pérégrination de son iconographie» pour reprendre le phrasé savant de son commissaire, Michel Gauthier. Ce cérébral est plus connu pour son amour pour le peintre de l’abstraction et des expériences minimales, Martin Barré (1924-1993). Hervé Di Rosa, lui, est aux antipodes. C’est un phénomène des années 1980…
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