CRITIQUE – Face à l’environnement en crise, sobriété, responsabilité et optimisme imprègnent les œuvres présentées à la Fondation groupe EDF.
Et si le futur n’existait plus? Devant cette question qui nourrit toutes les séries dystopiques sur Netflix, les artistes répondent par la sobriété, la mesure, la conscience de soi. La Peste écarlate, nouvelle de Jack London publiée en 1912, imaginait déjà l’arrêt brutal du progrès et le retour à l’âge des cavernes. New York 1997, du cinéaste américain John Carpenter, figeait la ville en une prison assiégée.
«Winter is coming», promettait Game of Thrones , pour associer la malédiction du froid au «no future» des écrivains de science-fiction. L’énergie est le nerf de la guerre, nous a rappelé la guerre en Ukraine. «Est-ce bien à la Fondation groupe EDF de se poser la question?», demandent les sceptiques.
«Expositions qui donnent à penser»
«Demain est annulé», leur répondent avec humour et optimisme les 23 artistes, français et internationaux, hommes et femmes, réunis pour la bonne cause dans cette si jolie impasse parisienne. Le titre, barré comme un non-choix, est emprunté à l’artiste Alexis Rero, 41 ans.
La Fondation groupe…
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