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Deux bas-reliefs signés David d’Angers, retrouvés au fond d’une grange, estimés 30.000 euros

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Les bienfaits de l’imprimerie en Amérique de David d’Angers, ce bas-relief sera vendu aux enchères le 22 mars à Drouot.
Daguerre/Drouot

Les deux œuvres «exceptionnelles», selon la maison Daguerre Val de Loire qui les a expertisées, du sculpteur angevin Pierre-Jean David d’Angers (1788 -1856), une figure du romantisme, seront vendues à Drouot le 22 mars.

Il a sculpté la statue du Grand Condé qui trône dans la cour d’honneur du château de Versailles. Il a aussi réalisé le fronton du Panthéon. David d’Angers (1788 – 1856) est un éminent représentant de la période romantique de la sculpture française. Par un heureux hasard, un commissaire-priseur de la maison Daguerre du Val de Loire a authentifié deux bas-reliefs signés du sculpteur angevin et dont on avait perdu la trace depuis près de deux siècles. Estimés chacun entre 20 et 30.000 euros, ils seront vendus aux enchères le 22 mars à Paris.

Comme parfois, de petits miracles se produisent lors d’une expertise. Une femme de la région du Maine et Loire croyait savoir que «deux d’Angers étaient conservés» dans sa grange, sans cependant «s’imaginer leurs valeurs». Après un travail d’authentification, les experts de la maison Daguerre, notamment le commissaire-priseur Malo de Lussac, ont trouvé dans la caisse en bois de la grange deux «bas-reliefs préparatoires, uniques et inconnus du grand public». Il s’agit de la ccollection de Victor Pavie, un ami proche de David d’Angers qui lui avait fait ces deux beaux cadeaux.

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Le premier Les bienfaits de l’imprimerie en Amérique, réalisé vers 1840, une œuvre de plâtre, fut l’esquisse du piédestal du monument de Gutenberg, qui aujourd’hui trône sur la place dédiée au grand imprimeur allemand à Strasbourg. Le second bas-relief est, quant à lui, en terre cuite. Nommé Cheverus portant des consolations aux sauvages et sculpté en 1845, ce travail aura servi de «premier jet» à la statue du cardinal de Cheverus, toujours érigée en Mayenne.

Les deux œuvres inédites de David d’Angers seront exposées à Drouot les 20, 21 et 22 mars. Puis elles passeront sous le marteau du commissaire de la salle de vente parisienne, le vendredi 22 mars à partir de 14 heures.

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Content Source: www.lefigaro.fr

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