Toujours au firmament des ventes vingt-sept ans après sa création, le parfum masculin du maître italien continue de diffuser ses effluves iodés et l’image d’un homme en communion avec la nature. Décryptage.
Acqua di Gio d’Armani, est sorti en 1996 et, aujourd’hui, encore, il s’en vend un flacon toutes les cinq secondes dans le monde ! Pourtant, en presque trente ans, tout a changé. L’année de son lancement, Dolly, la brebis clonée, pointe son nez, Boris Eltsine est réélu, François Mitterrand disparaît et internet va voir son nombre d’abonnés exploser.
Dans la mode, après la décennie yuppie, fascinée par les signes extérieurs de réussite, c’est la grande vague du minimalisme et, déjà, une certaine prise de conscience écologique. Dans les rayons parfum déferlent depuis quelques années, les sillages marins, L’Eau d’Issey d’Issey Miyake et Kenzo Homme, jusqu’au raz-de-marée mondial Acqua di Gio, frais et salé comme le goût de la mer sur la peau.
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Une masculinité plus nuancée
On dit que son succès réside dans son parfait « mix marketing », jargon du métier qui désigne la cohérence entre les envies du consommateur, le message véhiculé par la publicité, le nom, le flacon, et bien sûr le parfum en tant que tel. Celui-ci…
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