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Le retour enthousiasmant de Vampire Weekend et une réédition de Garbage

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LE NUC PLUS ULTRA – Au programme de la semaine, le nouvel album du groupe indie et la réédition d’un tube de Garbage.

Vampire Weekend, Only God was above us

Cinquième album déjà pour la formation assemblée à New York par Ezra Koenig, Only God was above us est une des plus belles réussites à porter au crédit du groupe. Depuis son apparition fracassante en 2008 avec un disque éponyme, Vampire Weekend n’a eu de cesse de se remettre en question. Après une trilogie exemplaire, le groupe indie avait élargi son inspiration en signant sur le label Columbia.

Father of The Bride représentait un tournant inspiré. Double album dense et complexe, il a révélé la part la plus introspective de l’écriture de Koenig. Cinq ans plus tard, Only God was above us ressemble davantage à un projet collectif. Le groupe n’a jamais sonné aussi baroque que sur cette collection de chansons pleines d’exaltation. Au cœur du projet, un enthousiasme aussi débridé que décomplexé, qui donne au disque des allures de fête foraine sans jamais verser dans le grand guignol.

Guitares baignées dans le fuzz, sonorités synthétiques, chœurs démultipliés, l’instrumentarium des morceaux leur confère une identité sonore indélébile. Grand disque à tiroir, Only God was above us n’est pas près d’épuiser ses nombreuses ressources. Et confirme qu’Ezra Koenig est un des plus sûrs talents à avoir émergé de la scène new yorkaise du début du siècle. S’il est désormais installé sur la côte ouest avec une des filles de Quincy Jones, le quadragénaire n’a rien perdu de sa pertinence, bien au contraire. Vivement les concerts!

Garbage, Bleed Like Me

En 2005, la sortie de Bleed Like Me avait été saluée comme un retour aux sources rafraîchissant pour ce groupe formé dix ans plus tôt. Sous l’égide de Butch Vig, devenu une star après avoir réalisé l’album Nevermind de Nirvana, Garbage s’était illustré sur quatre albums dans un rock très produit, bourré de sonorités électroniques. En réalité, les disques du groupe, truffés de tubes, avaient fini par sonner artificiels.

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Bleed Like Me, c’est le son d’un groupe qui réapprend à jouer ensemble sans recourir aux machines en permanence. Les séances de studio ont été l’objet d’une remise en question profonde. Finalement, l’approche qu’avait le groupe en concert a prévalu. Shirley Manson y chante mieux que jamais, et avec une grande conviction, des textes trempés dans l’actualité de l’époque: la guerre menée par l’Amérique de Bush Jr contre l’Irak, tellement décriée. L’urgence du sujet donne quelques saillies bienvenues. La présence de Dave Grohl à la batterie emmène la formation vers les sommets sur le premier titre, Bad Boyfriend. Près de deux décennies après sa sortie, cette réédition montre que l’option live prise par le groupe lui confère un côté intemporel. Bleed Like Me a bien mieux vieilli que les autres albums de Garbage, trop marqués par la technologie de leur temps.

Content Source: www.lefigaro.fr

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