ENTRETIEN EXCLUSIF – Le réalisateur anglais a toujours été fasciné par l’empereur des Français. Il s’explique sur son choix de raconter l’épopée napoléonienne par le prisme de l’amour fou qu’il portait à Joséphine de Beauharnais.
LE FIGARO MAGAZINE. – Votre premier long-métrage fut Les Duellistes en 1977. Il racontait l’histoire folle de deux officiers français servant chez les hussards qui ne cessent de se battre en duel pendant toute la durée des guerres napoléoniennes. Aujourd’hui, vous sortez un film entièrement consacré à Napoléon. Peut-on parler d’admiration, voire de fascination?
Ridley SCOTT. – Vous savez, j’ai découvert la France à l’âge de 18 ans au cours d’un périple en voiture de 4500 kilomètres, qui m’avait mené du nord de l’Angleterre jusqu’à la Côte d’Azur. Je suis immédiatement tombé sous le charme du pays, de sa culture, de son histoire, de sa gastronomie. Par la suite, j’ai travaillé dans la publicité télévisée, secteur où j’avais un certain succès. Mais à l’âge de 38 ans, je me suis aperçu que je n’avais jamais réalisé de véritable long-métrage. C’est alors que je suis tombé sur une nouvelle de Joseph Conrad, intitulée Le Duel. J’ai décidé de l’adapter au cinéma et de tourner en Dordogne, dans…
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