La capitale mondiale du diamant entend défendre sa position malgré les défis que pose l’évolution du marché. Visite exclusive dans ce lieu hautement sécurisé et organisé autour de trois rues, où transite chaque année 80 % de la production mondiale de pierres brutes.
Il n’y a pas que les peintres d’Anvers qui aiment la lumière du Nord. À l’instar de Rubens et Van Dyck, les diamantaires aussi. Les immenses baies vitrées de la salle de marché de la Antwerpsche Diamantkring (une des quatre Bourses de la ville), devant lesquelles sont installées de grandes tables de travail, en témoignent. Elles laissent passer une lumière toujours indirecte, parfaite pour examiner une pierre à la loupe. Le bâtiment a beau avoir été reconstruit dans les années 1980 (en forme triangulaire de diamant renversé), cette longue pièce a gardé sa façade nord entièrement aménagée de hautes fenêtres.
« Pendant des décennies, tous les jours, acheteurs et négociants sont venus ici pour échanger leur marchandise, raconte Chantal Pauwels, sa directrice qui nous fait exceptionnellement visiter les lieux avec l’entremise du Natural Diamond Council. Une sorte de coworking avant l’heure et, surtout, un endroit sécurisé où l’on peut commercer en confiance avec des professionnels qui sont membres…
Content Source: www.lefigaro.fr