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Maison de la chanson et de la musique | Écho Sonore créera la programmation

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Le contenu de la future Maison de la chanson et de la musique du Québec se précise. L’organisme Écho Sonore, mené par l’animatrice Monique Giroux et le parolier Luc Plamondon, a en tout cas reçu une somme de 2,6 millions du ministère de la Culture et des Communications pour en concevoir la programmation.


L’annonce a été faite vendredi matin dans l’ancienne bibliothèque Saint-Sulpice, dans le Quartier latin, qui accueillera la Maison de la chanson et de la musique à partir de 2027.

Le gouvernement du Québec s’est engagé à investir 48,5 millions pour la transformation du bâtiment patrimonial, dont 2 millions proviennent de la Ville de Montréal. Les plans et devis de la nouvelle Maison de la chanson et de la musique sont en cours de réalisation, mais les travaux ne commenceront pas avant l’année prochaine.

Bibliothèque et Archives nationales (BAnQ), qui possède des archives musicales importantes, pilote le projet de transformation avec la Société québécoise des infrastructures (SQI).

L’auteur-compositeur-interprète Émile Proulx-Cloutier, qui était présent à titre de maître de cérémonie, l’a dit : la Maison de la chanson et de la musique ne sera pas un musée, encore moins un mausolée, « ce sera un lieu de transmission et de création », a-t-il dit. Monique Giroux a confirmé : « Ce sera un lieu vivant, rempli de musique, de bruit, de lumière, de touristes, de nouveaux arrivants et de langue française. »

La présidente et cofondatrice d’Écho Sonore a indiqué qu’en plus de faire découvrir la chanson d’ici, la Maison de la chanson et de la musique offrira des classes de maître, des entrevues devant public, des lancements d’albums, des conférences, des projections de films et des ateliers d’initiation à la musique. Il y aura également un studio de création.

Des expositions permanentes et temporaires seront bien sûr programmées, a précisé Monique Giroux.

PHOTO PHILIPPE BOIVIN, ARCHIVES LA PRESSE

La présidente et cofondatrice d’Écho Sonore, Monique Giroux

« Je rêve d’exposer le studio de Jean Leloup, son univers lyrique ; une expo d’Alys Robi avec des drag queens ; je veux voir le manuscrit de Quand les hommes vivront d’amour ; une expo sur les chansons de Jean-Pierre Ferland ; une exposition sur l’incidence de la politique sur la chanson au Québec ; une autre sur les personnages de la chanson… C’est ce que je vois. »

« L’amour, c’est pas pour les peureux », a lancé le ministre de la Culture et des Communications, Mathieu Lacombe, en citant Vincent Vallières pour qualifier l’ampleur du projet de transformation et la détermination de Monique Giroux. « On a tous notre rapport à la musique et à la chanson, mais je pense que comme la musique est souvent la trame de nos vies, la chanson est la trame sonore de notre histoire et de notre nation, notamment de nos luttes. Donc de créer un lieu dynamique comme celui-ci, pour nous, ça tombait sous le sens. »

La mairesse de Montréal, Valérie Plante, s’est réjouie de voir la Maison de la chanson et de la musique contribuer à revitaliser le Quartier latin, tout comme l’arrivée prochaine de l’École nationale de l’humour. « C’est sûr que c’est plus compliqué de transformer un bâtiment patrimonial, et ça se peut qu’il y ait des dépassements de coûts, mais il faut croire à la préservation de notre patrimoine architectural », a-t-elle dit.

Écho Sonore, qui a été fondé en 2018 par Monique Giroux et Luc Plamondon, est un organisme à but non lucratif dont la mission est de « mettre en valeur et faire rayonner la musique et la chanson d’ici et d’ailleurs, de toutes les époques et de tous les styles ».



Content Source: www.lapresse.ca

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