L’ÉDITORIAL DU FIGARO HORS-SÉRIE – Gustave Caillebotte, célèbre peintre impressionniste, a donné à voir un Paris différent et a apporté son soutien financier à ses comparses. À sa mort, sa collection privée a été refusée par les musées.
Cet article est extrait du Figaro Hors-série «Caillebotte, l’instant impressionniste». Retrouvez dans ce numéro un dossier spécial sur cet artiste de talent qui fut le chef de bande des impressionnistes.
C’est l’un des mythes les plus tenaces de l’histoire de l’art. Compagnon et mécène des impressionnistes, Gustave Caillebotte avait réuni une splendide collection de leurs tableaux et il l’avait léguée, à sa mort, à l’État. Parmi eux, des chefs-d’œuvre aussi incontestables que Le Balcon d’Édouard Manet, La Gare Saint-Lazare et Un coin d’appartement de Monet, La Balançoire et le Bal du moulin de la Galette de Renoir, Le Golfe de Marseille vu de l’Estaque de Cézanne, les Femmes à la terrasse d’un café le soir de Degas, La Moisson et le Printemps de Pissarro, La Seine à Suresnes de Sisley. Or, le legs avait été refusé. Sans doute l’administration avait-elle dû finir par accepter à contrecœur une partie des œuvres qui lui avaient été…
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