Olivier Pirard
CRITIQUE –Dans une étonnante scénographie en hommage au peintre Paul Delvaux, la foire belge d’art et d’antiquités s’impose par son éclectisme et quelques pièces d’exception.
Le décor tout à fait surréaliste – hommage à la Fondation Paul Delvaux invitée d’honneur – donne la mesure de cette 69e édition, à l’ambiance chaleureuse et pleine d’énergie, à visiter joyeusement jusqu’au 4 février. Sous la direction d’Harold t’Kint de Roodenbeke (un Poliakoff vendu), la Brafa à Bruxelles entend bien s’imposer comme un salon d’art et d’antiquités majeur, moins important en taille que l’indétrônable Tefaf Maastricht, qui ouvrira début mars, mais d’un niveau supérieur à Fab Paris, alliance du salon Fine Arts et de l’ex-Biennale des antiquaires, ayant eu peine à convaincre, faute de clients internationaux, en novembre dernier, à Paris. Quelque 9000 personnes se sont pressées dans les bâtiments 3 et 4 de Brussels Expo (un bémol: l’arrivée toujours peu accueillante, avec son immense hall vide avant l’entrée!) pour le vernissage ultra-VIP, suivi de son dîner de gala très couru aux couleurs de Delvaux (1850 personnes).
C’est dire l’enthousiasme du public, un fort bataillon de…
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