CRITIQUE – Plus de quatre décennies après la disparition de la légende du rock’n’roll à seulement 42 ans, une passionnante exposition à Londres raconte sa vie et sa carrière à travers de rares archives personnelles.
Une exposition Elvis à Paris? «Cela nous intéresserait. Nous pourrions faire le lien avec Johnny Hallyday, qui s’est inspiré de lui», confie Angie Marchese, directrice des archives du rocker. De passage à Londres, elle s’apprête à rejoindre ses bureaux à Graceland, la propriété musée du King à Memphis, dans le Tennessee. «À son grand regret, Elvis n’a jamais donné de concerts en dehors des États-Unis et il passait toutes ses vacances à Hawaï. Il n’est venu qu’une fois en Europe pour ses dix-huit mois d’armée en Allemagne en 1956-1958. Paris a été son échappatoire, le temps de trois week-ends de permission. Il avait adoré et conservait précieusement ses photos de la capitale et ses factures d’hôtel.»
Pour découvrir ses 450 souvenirs, dont la moitié n’est jamais sortie de Graceland, il faut pousser la porte de l’exposition «Elvis», nichée dans d’anciens entrepôts ferroviaires face à la Tour de Londres. Audioguide sur les oreilles, le visiteur flâne sous des arches en briques rouges au milieu…
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