En amont du Salon du meuble et de la Biennale de Venise, la foire Miart, qui se tient jusqu’à ce soir, dimanche, profite d’une date bien choisie, en parallèle d’expositions majeures dans la ville.
Il y a toujours de bonnes raisons pour venir dans une foire. «Ce n’est jamais que pour la manifestation mais pour tout ce qu’il y a autour, dans un riche contexte culturel lui donnant une raison d’exister», souligne le globe-trotteur Alain Servais, tête chercheuse du plus nouveau et du plus pointu, pour l’exposer dans son loft bruxellois à Schaerbeek. Comme d’autres qui se rendent à la Biennale de Venise en début de semaine (2h15 de train de la lagune), il a commencé son marathon par un stop à Milan où s’ouvre mardi le très couru Salone del Mobile attirant tout le gratin du design d’intérieur et des marques de luxe.
Les deux événements se chevauchent, la Biennale ayant avancé ses dates d’une semaine, transformant le plaisir en vrai casse-tête. Mais profitant grandement à la foire d’art moderne et contemporain Miart qui a vu son public d’un coup gonflé par une manne de collectionneurs inhabituels. «Il y a beaucoup de monde ce week-end, amateurs et institutions, et pas seulement d’Italie»…
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