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Antony Gormley: «Mes sculptures sont une réponse radicale à Rodin»

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Antony Gormley, Compact, 2017, en vue de l’installation au musée Rodin. © Agence photographique du musée Rodin – Jérome Manoukian

GRAND ENTRETIEN – Le sculpteur britannique est l’invité du Musée Rodin, à Paris. Rencontre avec un incontournable érudit et penseur.

Antony Gormley, né en 1950 à Londres d’un père irlandais et d’une mère allemande, est une légende de l’art «made in Britannia». Et un homme déterminé, un mélange de fantaisie oratoire et de rigueur scientifique, d’attitude «cool» qui fait tout le charme de l’île et de perfectionnisme intransigeant. Il a tout conçu de son univers, jusqu’à son studio spectaculaire de Londres réalisé par l’architecte David Chipperfield, derrière King’s Cross et Granary Square, le nouveau point de ralliement de la jeunesse dorée londonienne. Blanc et sobre, son bureau d’érudit et d’esthète est au sommet de ce petit monde de béton et d’acier où travaille une trentaine de jeunes assistants (trente autres travaillent dans une fonderie à Hexham, au nord de l’Angleterre). Il leur parle doucement, mais il est obéi à la seconde.

Pour son incroyable rétrospective à la Royal Academy of Arts de Londres en 2019, il a mis quatre ans «juste pour préparer le bâtiment. Soit installer le cercle porteur des deux suspensions…

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Content Source: www.lefigaro.fr

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