REPORTAGE – Moins festive mais toujours aussi affairiste, la numéro un des foires américaines est dopée par l’arrivée de riches américains. Malgré le climat mondial, son gigantisme et sa grande qualité sont à l’échelle des acheteurs presque tous issus du continent.
Envoyée spéciale à Miami
Qui eût cru qu’Art Basel Miami Beach deviendrait la foire numéro un du continent américain? Lorsque cette version outre-Atlantique de la foire mère de Bâle fut créée, en 2002, la situation n’était pas aussi prospère. Miami ne vivait par l’art guère plus d’une semaine par an, avec ses amateurs parachutés de leurs avions et jets privés, heureux de faire un doublé de culture et de soleil en hiver, et de se plonger dans un bain étourdissant de festivités.
Après leur départ, le soufflé retombait aussi vite, la ville ne reposant que sur une poignée d’institutions: du Pérez Art Museum (belle rétrospective de Gary Simmons, qui dénonce, sur les traces de David Hammons, le mythe américain en détournant des éléments de la pop culture), au Bass Museum (une trentaine de toiles magistrales et inédites, éphèbes esseulés et mélancoliques, du natif de Miami, Hernan Bas).
Partenaire de foire
Et sur seulement un tout petit noyau de collectionneurs: du couple Rosa et Carlos de la Cruz au clan des Rubell…
Content Source: www.lefigaro.fr