EXPOSITION – En entrant au Grand Palais rénové, la foire internationale, ancrée en Suisse, a réussi à attirer la crème des VIP dans la capitale. Pléthore d’offre d’un niveau exceptionnel pour des acheteurs qui font la loi dans un marché qui sent venir l’orage.
L’habit fait-il le moine ? L’écrin du Grand Palais restauré suffira-t-il au succès d’Art Basel Paris, la première édition sous ce nom international, après les deux dernières sous le nom de Paris+ au Grand Palais éphémère ? Ce cadre magnifique, glorieux sous le soleil d’Austerlitz pour le vernissage VIP de mercredi, suintant sous les trombes d’eau du bouleversement climatique de jeudi, réussira-t-il à contrecarrer la crise pressentie du marché de l’art, à défier la puissance financière de Londres ou de New York et la position dominante de la foire mère d’Art Basel en Suisse ? Au-delà de l’enthousiasme des premiers visiteurs, heureux de retrouver ce monument parisien et sa nef incroyable, citant souvent les années de la Fiac, se pose la question de la réalité d’un monde décidément plus brut que son décorum.
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Il y a du pour et du contre. Des optimistes, rassurés par ces ors de la République mis au service de l’art, après avoir servi l’escrime aux JO, et par cette affluence record d’étrangers et de « collectionneurs de qualité » dans les allées d’Art Basel Paris. Des pessimistes, qui ne croient qu’au chiffre d’affaires. Des fans confiants dans la globalisation des marques et l’inévitable financiarisation de l’art.
Et des nostalgiques d’une…
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