CRITIQUE – Une exposition explore le quotidien des Parisiens de l’an II, entre violence omniprésente et bouillonnement créatif.
Quelques mois avant l’assassinat de Marat, une partie du peuple de Paris déplorait déjà celui du député régicide Louis Michel Le Peletier de Saint-Fargeau. Dans ce qui fut son hôtel particulier, quartier du Marais — un bâtiment aujourd’hui annexé par le Musée Carnavalet d’histoire de Paris —, au sein d’une exposition ayant trait à la vie quotidienne des habitants de la capitale durant l’an II, son « martyre républicain » est évoqué.
Les commissaires, la directrice Valérie Guillaume et les conservateurs maison Philippe Charnotet et Anne Zazzo ont borné leur parcours à cette seule année, soit du 22 septembre 1793 au 21 septembre 1794 selon le calendrier grégorien. La période inclut donc le moment de la Terreur mais ce terme, au prétexte d’avoir été forgé a posteriori (dans la foulée de l’exécution de Robespierre), n’est jamais employé. Jean-Clément Martin, ancien directeur de l’Institut d’histoire de la Révolution française et membre du comité…
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