CRITIQUE – Avec cette vaste relecture du XXe siècle en 150 artistes afrodescendants dont beaucoup n’ont pas été montrés en France, le Centre Pompidou présente sa dernière grande exposition thématique avant travaux.
Comment embrasser en deux mots, « Paris noir », la complexité d’un phénomène qui déborde du cadre ? Il défie la géographie, les pays et les continents. Les périodes, de l’après-guerre à l’an 2000. Les cultures, de la Caraïbe à l’Afrique tout entière avec Paris comme point de passage ou d’ancrage. Les sociétés, de l’apartheid de l’Afrique du Sud aux luttes pour les droits civiques des Noirs aux États-Unis…
C’est le pari démesuré de cette dernière grande exposition thématique au Centre Pompidou, vaste constellation d’artistes et d’idées qui occupe, pour la dernière fois avant travaux, toute la Galerie 1 au sixième étage de Beaubourg. C’est une exposition qui relève d’une thèse de doctorat, voire de plusieurs thèses de doctorat, tant les champs de recherches sont larges, les vies des artistes singulières même si les destins semblent parallèles, les expressions artistiques différentes même si les thèmes, les personnages et les références, notamment aux arts premiers, qui inspirèrent
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