Le Collège des Bernardins accueille l’œuvre graphique de ce phénomène américain de l’art et de la foi. Ce vent idéaliste des sixties est aussi au Pavillon du Vatican pour la Biennale de Venise.
Le happening au service de la foi. C’est à un retour éclatant aux années 1960 sur la côte ouest des États-Unis qu’invite le fort sérieux Collège des Bernardins à Paris (5e). Dans cette paisible petite rue de Poissy, l’ancien collège cistercien classé au titre des Monuments historiques en 1987 est devenu centre spirituel et culturel catholique et « école cathédrale » dans les années 2000, sous l’impulsion de feu l’archevêque de Paris, Mgr Lustiger. Quand il invite des artistes sous ses voûtes, de Jean-Michel Alberola en 2018 à Laurent Grasso en 2022, il réfléchit avant d’agir. Cette fois, la fraîcheur vive du pop art, la calligraphie qui met en relief le message évangélique, l’allégresse que doit induire la grâce sont au rendez-vous.
Cet automne, le Collège des Bernardins se met au diapason des sixties, ces années contestatrices et boulimiques de liberté qui balayèrent l’Amérique, la Californie et surtout Los Angeles…
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