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Exposition: les mille vies de Prosper Mérimée

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La Façade de la cathédrale de Reims avec une procession médiévale et un cortège au premier plan (1825-1838), de David Roberts.
© Reims, Musée des Beaux-arts / C. Devleeschauwer

CRITIQUE – Au château de Compiègne, où il avait son couvert durant le second Empire, une exposition détaille le legs de cet écrivain amoureux du patrimoine. Il est immense.

On lui doit Colomba et Carmen, qui est probablement le plus grand mythe littéraire de la modernité, la survie de quantité d’édifices anciens, la plus piégeuse des dictées et bien d’autres écrits et actions encore. À lui seul, on croirait un groupe. Quel homme d’influence que Prosper Mérimée (1803-1870)! En connaît-on encore des intellectuels faits de cet alliage?

À peu près simultanément dramaturge, romancier, historien, archéologue, inspecteur des monuments historiques, critique, traducteur polyglotte, épistolier, académicien, sénateur, cet intime de l’Espagnole Eugénie de Montijo, qu’il connut dès 1830 comme professeur de langue, soit bien avant qu’elle ne devienne impératrice des Français et le veuille constamment à sa table, revient hanter – ou plutôt divertir – Compiègne. Dans ce château apprécié par Napoléon III, le couple impérial y organisait les fameuses «séries». De ces successions de fêtes mêlant chaque fois une centaine de personnalités, il a été certainement l’invité le plus…

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Content Source: www.lefigaro.fr

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