EXPOSITION – La Cité de l’architecture et du patrimoine raconte l’histoire de ces cathédrales du commerce, sans cesse en évolution depuis 1852, date d’ouverture du Bon Marché.
L’histoire des grands magasins démarre avec les Boucicaut, dont les grands portraits ornent la formidable exposition de la Cité de l’architecture et du patrimoine. Lui, Aristide, elle, Marguerite, posent en pied, sérieux comme des papes. On peine aujourd’hui à les associer au temple de la consommation luxueuse qu’est devenu le Bon Marché. Installée à l’angle de la rue de Sèvres et de la rue du Bac, à Paris, en 1852, l’enseigne est considérée comme le tout premier grand magasin. Avec d’autres, comme les grands magasins du Louvre ou le Printemps, le Bon Marché symbolise ce que l’exposition appelle un « âge d’or ».
Une chance que les enseignes toujours en activité possèdent des plans et des archives des bâtiments et de leur organisation au service de la vente. Ils permettent de décortiquer ces cathédrales du commerce, destinées à éblouir. Dotées de coupoles, comme le Printemps, d’escaliers d’honneur et hall monumental, comme les Galeries Lafayette, de façades ornées de mosaïques, comme la Samaritaine, de grandes vitrines, elles exercent un pouvoir d’attraction dans la ville.
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