SEBASTIEN SORIANO/Le Figaro
PORTRAIT – Des bords de mer de la Côte d’Albâtre ou de la Catalogne aux coquilles d’huîtres vides, cet artiste peintre a fait du minéral le fil directeur de son travail. Il sera présent cette semaine à Art Paris.
Là, les falaises de Varengeville, tantôt blanches comme l’albâtre, tantôt sombres, laissant deviner au loin une mer aux reflets changeants. Ici, une plage de sable immaculé au bord de la Méditerranée, avec ses rochers qui surgissent au milieu de l’eau. Là encore, d’autres paysages marins, où les minéraux rouges, ocres, jaunes, tels une planète incandescente, contrastent avec un bleu éclatant. Et cette lumière, s’infiltrant dans la lucarne d’un rocher, si bien esquissé par le peintre qu’elle semble nous éblouir.
Ce sont quelques-unes des toiles qui étaient exposées durant tout le mois de mars à la galerie La Forest Divonne, rue des Beaux-Arts, à Paris. C’est là que nous rencontrons Guy de Malherbe. Veste Hollingtonet chèche autour du cou – uniforme un tantinet caricatural de l’artiste -, il nous présente son exposition baptisée «Rivages», thème récurrent de son travail depuis le début de sa carrière, il y a près de quarante ans.
«Je ressens d’abord»
«Je procède toujours de la même manière. Je me pose quelques…
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