CRITIQUE- À Bilbao, le Musée Guggenheim propose une superbe rétrospective de cette peintre suédoise dont le testament stipulait, à sa mort, de ne rien montrer de son œuvre pendant vingt ans.
Envoyée spéciale à Bilbao, Espagne
D’où viennent ces arabesques et ces symboles qui flottent dans l’air du tableau, ces tons suaves de rose églantine et de bleu pâle comme une aube en hiver, ces amants altiers et ces cygnes blessés qui sortent tout droit de la mythologie, ces grands formats qui défient le travail de la main ? De l’esprit d’une femme que le monde de l’art redécouvre avec passion, la Suédoise Hilma af Klint (Stockholm, 1862-1944), figure longtemps méconnue de l’abstraction et pionnière originale aujourd’hui célébrée, de Londres à Bruxelles, de Paris à Bilbao. Après le Guggenheim de New York, où sa rétrospective a battu tous les records pour une rétrospective – plus de 600 000 visiteurs -, la voici tout entière au Guggenheim Bilbao, qui n’en finit pas de déchiffrer son mystère.
La relecture de l’histoire de l’art est en marche. « Depuis la première exposition au Moderna Museet de Stockholm en 2013, nous avons appris beaucoup…
Content Source: www.lefigaro.fr