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Hommages mitigés à Carl Andre, maître du minimalisme américain

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Carl Andre with Radial Arm Saw-Cut Sculptures, 1959-1960. (Détail)
Courtesy Paula Cooper Gallery © 2024 Carl Andre / Artists Rights Society (ARS), New York. Photo: Hollis Frampton

DISPARITION Le grand artiste qui a posé ses sculptures abstraites dans tous les grands musées du monde, resta marqué par la mort violente de sa compagne, l’artiste cubaine Ana Mendieta, en 1985. Cible des féministes américaines, il reste un sujet délicat à sa mort, à 88 ans, le 24 janvier à New York.

Les réactions à la mort de Carl Andre, l’un des derniers géants du mouvement artistique du minimalisme américain, sont à l’image de cet artiste radical, de forme et d’abord, pour toujours associé à la mort violente de sa conjointe, l’artiste cubaine du land art et du body art Ana Mendieta, à 36 ans, le 8 septembre 1985 à New York. Bien que son nom figure au panthéon de l’art américain, avec Robert Morris (1931-2018) et Donald Judd (1928-1994), il est aussi celui qui fut acquitté, après trois ans de procédure, du meurtre de sa femme en 1988, après sa chute par la fenêtre de leur appartement situé au 34e étage à Greenwich Village où il se trouvait présent.

Ce fils d’un immigré suédois dessinateur pour les chantiers navals et passionné de menuiserie, est mort à New York le 24 janvier à 88 ans. Il est resté marqué par La Tache, pour reprendre le titre du roman complexe de Philip Roth (2000), que n’ont pas manqué de rappeler les mouvements féministes américains, démonstrations éloquentes et sanglantes…

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Content Source: www.lefigaro.fr

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