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La guerre entre Israël et le Hamas s’invite à la Biennale de Venise

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Les organisateurs de la manifestation ont rejeté l’appel au boycott du Pavillon israélien lors de cette 60e édition qui ouvrira au public le 20 avril sur la Lagune. Derrière la guerre des mots et des chiffres, l’art essaie de garder un cap universaliste.

Le monde de l’art n’est pas une île isolée du reste du monde. Comme cela serait-il même possible d’ignorer l’actualité et sa sanglante comptabilité à l’heure de l’info continue et de l’avalanche d’images atroces ? Comme pressenti depuis le 7 octobre dernier, le conflit israélo-palestinien est bien désormais au cœur de cette scène mondiale que doit représenter au plus juste une Biennale de Venise, événement mondial de l’art qui se tient cette année du 20 avril au 24 novembre sur la Lagune. La semaine inaugurale qui précède l’ouverture au public devrait donc être sur les charbons ardents.

Il y a deux ans, la polémique était centrée sur la guerre en Ukraine et le pavillon russe qui, faute de son brave commissaire démissionnaire, est resté au final fermé évitant tout affrontement direct avec le public. Cet élan de compassion pour les victimes de la guerre en Europe a depuis quitté la première place des préoccupations. Et si Le Hangar à Bruxelles raconte «l’escalade» de la guerre en Ukraine…

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Content Source: www.lefigaro.fr

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