DÉCRYPTAGE – En attendant le retour des Galeries nationales en 2025, avec le soutien du Centre Pompidou, Didier Fusillier entend repenser complètement l’ouverture du lieu. Au programme, moins de barrières, plus d’expériences pour gagner un nouveau public.
Le Grand Palais de demain sera-t-il très différent du Grand Palais d’hier? Didier Fusillier, le tout nouveau président de la RMN-Grand Palais, a des idées très précises: il veut, entre autres, apporter son sens du collectif et son goût de la culture populaire à une noble vieille dame dont les fidèles de feu la Fiac parlent avec nostalgie.
Il ne faudra pas compter sur des expositions titanesques, type Monumenta, idée splendide mais «gouffre financier» qui a mis à mal le Grand Palais. Tout, dit Didier Fusillier, sera une question de dosage pour «faire venir d’autres publics, tous les publics», dans cette citadelle de l’élite et de la bourgeoisie parisiennes. JR, le street artist qui a métamorphosé en novembre la façade de l’Opéra Garnier par un jeu d’ombres et de danseurs dans les échafaudages, est une référence.
Coexistence des arts
Au Grand Palais, l’art misera sur l’espace inouï de cette structure métallique sous le ciel de Paris. Il y prendra ses quartiers d’été, grâce à Chanel, qui a accepté de libérer la…
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