REPORTAGE – Plus de 400 œuvres sont exposées au Petit Palais pour montrer ce que fut le Paris de la Belle Époque et des Années folles : une capitale qui, alors, rayonnait dans le monde entier grâce en particulier à ses artistes…
Après « Paris Romantique », en 2019, « Paris 1900 », en 2014, le Petit Palais parachève son portrait de ville avec strass et diadème. Cette fois, la « capitale du XIXe siècle » nous apparaît comme le berceau des modernes, ce qu’elle fut effectivement, de la Belle Époque aux Années folles. Ce troisième volet était attendu. Il ne déçoit pas. Les crépitements et les trépidations d’une termitière de 3 millions d’habitants (2.906.472 en 1921) nous sont restitués par tous les moyens intelligibles : la photographie, le cinéma, la scène, la mode, les arts décoratifs, les beaux-arts, surtout, puisque le Petit Palais n’est autre que le « Musée des beaux-arts de la Ville de Paris ». Des collisions en résultent, cocasses ou lumineuses, dont le fracas seul peut ressusciter une atmosphère. On s’y croirait presque. C’est bien l’intention. Un rythme vous submerge, en effet. Mais à la différence d’une exposition dite « immersive », qui, pour mieux vous plonger dans le bain…
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