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Le photographe Jeff Wall, l’homme invisible de Vancouver

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Jeff Wall, «A Sudden Gust of Wind (after Hokusai)», soit «Une bourrasque de vent soudaine (d’après Hokusai)», 1993. Diapositive dans caisson lumineux, 229 x 377 cm. Courtesy Glenstone Museum, Potomac, Maryland © Jeff Wall
© Jeff Wall

PORTRAIT – Rétrospective à la Fondation Beyeler de cette légende de la photographie dont les images sont toujours des énigmes. Rencontre.

J eff Wall, c’est une légende de la photographie, né le 29 septembre 1946 à Vancouver, sur la côte ouest du Canada, où il vit et travaille encore, au calme, «dans une vaste propriété face à l’océan Pacifique». Il est aussi «The Riddler», cet artiste de l’énigme, l’homme invisible qu’on imagine traverser incognito un de ses très grands formats au mystère souvent souligné par des caissons lumineux. La vie y est en suspens, dans une ville encore en construction, dans une nature vaste qui englobe tout.

Le geste s’interrompt dans cet «instant décisif» cher à Cartier-Bresson et à tous les photographes: un garçon qui tombe d’un arbre, un déclassé assis sur le trottoir qui fait exploser sa petite boîte de lait d’une pression de la main. Les regards se croisent sans se voir comme dans les films muets où la caméra sert de jugement dernier. La société est surprise dans sa marche quotidienne, dans ses non-événements, dans ses rituels: une foule qui marche sans but dans la ville, des jeunes désœuvrés…

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Content Source: www.lefigaro.fr

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