Dans un contexte qui s’est encore durci, la foire parisienne de printemps s’en sort honorablement, grâce à des ventes in extremis. Et des visiteurs, près de 70.000, français pour la plupart, toujours fidèles au rendez-vous.
L’art thaumaturge, envers et contre tout. Les temps sont durs pour les artistes, les galeristes et le marché de l’art dans le climat d’incertitude du monde. La soif de l’art est toujours là, mais les collectionneurs ne voulant prendre trop de risques, ils sont beaucoup plus lents dans leurs décisions d’acquisition. En premier, les Français, public majoritaire de cette 26e édition d’Art Paris 2024, qui mettait à l’honneur érudition et travail de la main avec deux parcours parallèles qui ont été de francs succès. Ils ont contribué à la dimension humaine de cette foire et à sa mission apaisante en nos temps meurtris.
«Fragiles utopies» en 21 artistes historiques et contemporains, de Vieira Da Silva, Juliette Roche, Sonia Delaunay à Yto Barrada, Nathalie du Pasquier, Raphael Zarka, était proposé par Éric de Chassey, directeur général de l’Institut national d’histoire de l’art. Et «Art & Craft», en une vingtaine de talents, par Nicolas Trembley, commissaire et critique passionné de ce courant…
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