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Les multiples évasions d’un peintre étrange, nommé Jean Hélion

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«Composition», de Jean Hélion, huile sur toile, 1934.
The Solomon R. Guggenheim Fondation /Art Resource, NY, Dist. RMN- Grand Palais© ADAGP, Paris 2024

PORTRAIT – Passionnante rétrospective au Musée d’art moderne de Paris de ce pionnier de l’abstraction devenu peintre figuratif décrié.

Jean Hélion vous regarde à travers cet Homme à la joue rouge, portrait de 1943 au visage gris mélancolique, à l’œil direct qui observe le monde comme il est, au chapeau porté crânement et à la cravate noire bien nouée de citadin. Une certaine tenue, pour ne pas dire raideur, et une vision de peintre qui chamboule le réel de la rue par la composition et la couleur. Avec un sens quasi cinématographique, «Jean Hélion. La prose du monde» accroche dans la courbe Art déco du Musée d’art moderne de Paris cette série d’Homme au chapeau, thème récurrent d’un peintre résolument étrange (1904-1987). Vu de dos, vu de profil, vu de trois-quarts, la joue rouge ou tout le contour du visage défini par le rouge, il y a là une étude de formes qui métamorphose le plus simple en déclinaison et qui montre ce que la peinture fait aux choses.

Ce visage déstructuré, homme secret qui ressemble à un héros de film noir et à un samouraï de Melville, fait l’affiche d’une rétrospective étonnante, révélatrice d’un artiste…

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Content Source: www.lefigaro.fr

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