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Les Rencontres d’Arles 2025 : de Letizia Battaglia à Stéphane Couturier, les huit expositions à ne pas manquer

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NOTRE SÉLECTION – Dans un cru foisonnant, les grands photographes s’imposent au premier regard.

Letizia Battaglia, la Sicile d’une femme

De cette formidable photographe sicilienne, née et morte à Palerme (1935-2022), on connaît surtout les images de la mafia qui ensanglante la capitale de la Sicile pendant plus d’une décennie et qu’elle documente chaque jour pour le quotidien L’Ora. C’est avec un mélange de frontalité et de pudeur qu’elle photographie dans les années 1970 les héros, les victimes et les tueurs de cette guerre contre le crime, composant des tableaux de la brutalité dignes des Désastres de la guerre de Goya (le corps comme un pantin désarticulé de Meurtre immatriculé, Palerme, 1975). Parmi ses grands sujets, Boris Giuliano, chef de la brigade mobile palermitaine, homme intègre assassiné par le chef mafieux Leoluca Bagarella. Ou le fringant juge Falcone, assassiné à 53 ans en 1992 sur ordre de Toto Riina, chef du clan des Corleonesi, partie intégrante de Cosa Nostra.

Elle photographie les veuves comme des madones. Mais cette exploration de l’Archivio Letizia Battaglia, menée avec le Jeu de Paume à Paris, montre…

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Content Source: www.lefigaro.fr

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