PORTRAIT – Le trentenaire inaugure, à Paris, sa galerie dédiée à cet art prometteur.
Ce trentenaire a des allures d’oiseau perché. C’est dans la volière de ses grands-parents à L’Isle-sur-la-Sorgue, ce village de brocanteurs en Provence où il a grandi, que Florian Daguet-Bresson s’est découvert un amour pour la céramique contemporaine. «J’étais fasciné par les couleurs et les matières. Je me suis fait l’œil avec le plumage des oiseaux. Cela m’a conduit vers la céramique incarnant un art en pleine révolution.» De là, il s’est immergé dans ce domaine où la magie du four donne naissance à des pièces inattendues. «Un mauvais technicien ne fera jamais un bon artiste. Comme les peintres de la Renaissance, il doit avoir ses secrets. C’est là toute l’alchimie de la céramique qui la rend unique», estime-t-il.
Parcours de météorite pour ce trublion formé au design à l’école de La Martinière de Lyon puis à l’agence d’architecture Synergie à Bruxelles, avant de collaborer avec Éric Gasquet et Didier Luttenbacher. Le duo, spécialiste des arts décoratifs fin XIXe-début XXe, lui avait…
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