Cette rétrospective consacrée à ce maître de l’école de Barbizon souligne les liens entre paysage et politique au début du XIXe siècle. Et la dimension écologiste du peintre avant l’heure.
Avec son ami et peintre également Jean-François Millet, il hante à jamais la forêt de Fontainebleau. Les traits pareillement broussailleux de Théodore Rousseau (1812-1867), artiste qui a parcouru ce domaine plus encore que son alter ego des paysages labourés, se trouvent en effet immortalisés sur place, dans une stèle en bronze incrustée dans un rocher. La patine s’y accorde bien avec le vert de la mousse végétale. Quant au plâtre de cette œuvre, réalisée en 1884 par Henri Chapu, il est, lui, visible au Petit Palais. Le temps d’une rétrospective.
Il y avait longtemps qu’on avait croisé à Paris celui qui était surnommé «l’homme des bois». Alors que ses travaux sont présents dans tous les musées français des beaux-arts, le dernier hommage date de 1967 au Louvre. Sinon il y en a eu un d’ampleur en 2016, mais organisé à l’étranger, au Getty Museum de Los Angeles puis à la Ny Carlsberg Glyptotek de Copenhague.
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Voilà donc, depuis plus d’un demi-siècle, Théodore Rousseau à peu près méconnu chez…
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