Le génial photographe allemand au regard provocateur, poétique et frontal investit le Grand Palais éphémère. Une rétrospective ébouriffante qui retrace les trente ans d’une carrière placée sous le signe de la dérision, de la beauté et de la vérité.
Un bébé nu enduit de talc. Une voiture crashée. Deux images tendues sur un fil invisible telles les deux extrémités de l’humaine condition. La naissance et la mort. Fidèle à sa vision existentialiste d’un art vu comme une somme de lucidité où la joliesse décorative n’a rien à faire, le photographe allemand Juergen Teller nous accueille ainsi dans la renversante rétrospective que lui consacre le Grand Palais éphémère *.
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«Le début de l’exposition propose volontairement en hors-d’œuvre quelque chose de lourd à digérer», s’amuse de Londres l’artiste détestant tout conformisme créatif. Le bébé heureux d’être au monde sans trop savoir pourquoi, c’est lui, Juergen Teller, photographié par son père. La voiture défoncée à l’intérieur de laquelle on perçoit un cadavre affaissé, c’est ce même père, l’homme qui décida d’en finir avec une vie peu satisfaisante à son goût, une image trash prise par la police et publiée dans un journal local. La série familiale…
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