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Quand la folie de Wim Delvoye souffle sur le sage Musée d’art et d’histoire de Genève

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Ferrari Testarossa (échelle 1/2, 2017) Dans la salle des armures.
© Musée d’art et d’histoire de Genève, photo : Stefan Altenburger

CRITIQUE – L’artiste belge a gardé le goût du baroque de sa Flandre natale. Humour corrosif et folle préciosité au programme.

Envoyée spéciale à Genève

Vacarme assourdissant lorsque l’on pénètre dans le sage Musée d’art et d’histoire (MAH) de Genève où dorment des collections d’érudits: monnaies, armures, instruments de musique, maîtres anciens. Là où d’ordinaire le silence s’impose, où l’immobile est de rigueur, Wim Delvoye souffle un vent de folie qui bouscule toutes les règles muséales et bouleverse le regard sans plus d’égards pour la paix du visiteur.

Un jeu de billes géant, le marble run des anglophones, qui a ses fan-clubs de par le monde, envahit de son circuit infini les cimaises des salles historiques. Il traverse à toute allure les vitrines et les œuvres, les faux Picasso et les faux Warhol, mais aussi les authentiques panneaux ornés d’un Saint missionnaire (non daté), les bois sculptés d’un Putto avec mitre (vers 1750) et d’un Saint François Xavier, apôtre de l’Inde et du Japon (vers 1700), voire le portrait d’un barbu (auteur anonyme, huile sur toile non datée), quatre œuvres de la collection personnelle…

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Content Source: www.lefigaro.fr

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