PORTRAIT – Artiste et architecte, l’Argentin est de retour à l’Espace Muraille, à Genève. Il présente Life of Webs, suite de Webs of Life, son exposition «collaborative et multi-espèces» de l’été dernier.
Depuis 2018 et son exposition «On Air», qui mettait en vedette les araignées, leurs toiles démesurées à l’échelle de leur taille, leur sagesse, leur économie et leurs ondes quasi martiennes dans la nuit du Palais de Tokyo, l’Argentin de Berlin Tomas Saraceno est resté dans les mémoires comme le Spider-Man de l’art. Le voici de retour à l’Espace Muraille, à Genève, joli labyrinthe design enfoui dans un épais rempart, des collectionneurs Caroline & Éric Freymond. Il est mis subtilement en œuvre par Laurence Dreyfus, l’«art advisor» qui a créé le rendez-vous de l’art annuel, Chambres à part, à Paris, pendant la Fiac puis Paris+ par ArtBasel. Tomas Saraceno y avait déjà exposé en 2015 ses suspensions en forme de constructions moléculaires ou de constellations fines comme des résilles. Il présente aujourd’hui «Life of Webs», suite de «Webs of Life», son exposition «collaborative et multi-espèces» à la Serpentine Gallery de Londres, l’été dernier.
Utopies en cascade. Ses étonnantes Spider Maps
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