CRITIQUE – Le Centre Pompidou-Metz organise la première exposition autour du psychanalyste et son rapport à l’art, quarante ans après sa mort. Elle brasse sans tabous les idées et les œuvres.
Envoyée spéciale à Metz
Deux manières s’offrent à vous pour appréhender «Lacan, l’exposition. Quand l’art rencontre la psychanalyse», au Centre Pompidou-Metz. Elle passionne les cinquantenaires – et plus – par son condensé d’une époque et de ses obsessions. Il s’agit de voir derrière les apparences avec le regard des artistes et le regard sur les artistes.
La première manière est érudite comme ses exégètes, historiens de l’art – les commissaires Marie-Laure Bernadac et Bernard Marcadé – ou psychanalystes – Gérard Wajcman et Paz Corona, cerveaux associés à cet exercice de style périlleux. Ce sont tous les quatre des puits de science qui ont l’habitude de tricoter et de détricoter leur pensée, impénitents sourciers sur la piste des idées.
«Le stade du miroir»
Leur catalogue sera votre «guide bleu», qui vous introduira auprès des concepts lacaniens, de l’«Objet a» ou «Objet cause du désir» au «Nom du père» qui devient «Non du père» puis «Les non-dupes errent» par un glissement sémantique revendiqué. Une multitude…
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