NOUS Y ÉTIONS – Pour sa quatrième édition, le festival de films policiers a offert surprises et déceptions. Le grand prix a été décerné à Highway 65.
Envoyé spécial à Reims (Marne)
Dans les verres, il y avait du brut. Sur les écrans, c’était du brutal. Telle est la loi du genre. Ici, elle est faite de ce cocktail de champagne et d’hémoglobine. Les cadavres n’étaient pas seulement ceux des bouteilles. Pour cette 4e édition de Reims Polar, les puristes regrettaient presque l’absence d’une pluie à la Simenon qui se serait accordée avec le ton du festival. Avec leurs terrasses bondées, les avenues prenaient des allures de «ramblas». Les spectateurs eurent droit à leur lot de doigts tranchés, de coups de feu à bout portant, de voyous menottés, de dents et d’ongles arrachés. La sélection fut donc sanglante, éclectique, internationale, avec son cortège de surprises et de déceptions. On y vérifia une fois de plus que le mal n’avait pas de frontières.
Les festivités démarrent avec LaRoy, de Shane Atkinson, brillante variation sur l’adultère et ses conséquences fâcheuses qui évoquait les premiers films des frères Coen. Hopeless , du Coréen Kim Chang-hoon…
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