En pleine promotion pour la suite du film Maison de Retraite, dans lequel jouait Gérard Depardieu, le comédien s’est justifié sur la présence de flash-back avec l’acteur, désormais accusé d’agression sexuelle.
Les deux brèves apparitions de Gérard Depardieu dans Maison de retraite 2? «On a pensé à les supprimer bien sûr, maintenant il joue un personnage qui est décédé dans le premier film bien avant toutes les polémiques. Pour moi il ne fait pas du tout partie de ce film-là», explique Kev Adams. En pleine tournée promotionnelle pour son nouveau film Maison de Retraite 2 (qui sortira le 14 février 2024, coréalisé avec Claude Zidi Jr.), l’acteur a justifié le choix de l’équipe du film de laisser les scènes «flash-back» dans lesquelles Gérard Depardieu apparaît.
«C’est d’ailleurs parfois un peu gênant, dérangeant de devoir parler de cette polémique alors qu’il n’a rien à voir avec notre film. Et puis surtout ça impacte les autres acteurs qui y sont», déclare Kev Adams au micro de BFMTV. Dans la suite de son film sorti en 2022, qui avait enregistré plus de deux millions d’entrées, Gérard Depardieu fait «deux brèves apparitions qui durent 30 secondes», assure Kev Adams. Pour lui, ces flash-back sont nécessaires pour le public : «Quand on fait un “2”, il y a un vrai un souci pour le public. Souvent les gens se disent : “Je n’ai pas vu le “1” donc je vais être perdu.” Donc on s’est dit que c’était cool pour le public de résumer certains événements qui se sont passés dans le “1” pour une meilleure compréhension du “2”. Comme ça, il n’y a pas besoin d’avoir vu le premier, on peut profiter pleinement du deuxième.»
« Je n’ai plus rien à dire là-dessus. »
Kev Adams
Toujours au micro de BFMTV, le comédien de 32 ans a assuré qu’il n’avait «rien de plus à dire là-dessus si ce n’est qu’évidemment on est effaré par tout ce qu’on entend et ce qu’on apprend sur lui. On trouve ça déplorable, dégueulasse et on espère que la justice fera son travail c’est tout».
Une prise de position bien différente de celle du mardi 2 janvier où lors d’un échange avec le public après la projection en avant-première du film, le comédien a laissé croire qu’il apportait publiquement son soutien à son partenaire dans Maison de Retraite. «Je pense que c’est certainement le plus grand acteur français. Sans aucun doute, d’ailleurs. Moi, j’ai adoré travailler avec lui, j’ai appris beaucoup. Et évidemment, il n’a jamais eu de comportement déplacé que ce soit verbal ou physique sur notre plateau de tournage», avait-il déclaré.
Interrogé par Télé Loisirs jeudi 16 janvier, Kev Adams est revenu sur ses propos : «J’ai eu le malheur de dire qu’il était un grand acteur, le lendemain dans la presse on disait que je le défendais. Je ne le soutiens en aucun cas, les seules gens auxquels je pense ce sont les victimes, des femmes qui chaque année sont violentées verbalement ou physiquement.» Questionné sur le fait de savoir s’il avait remarqué des comportements suspects sur le tournage de Maison de Retraite , Kev Adams répond: «Évidemment que non, sinon j’aurais agi.»
«Ce sont des comportements qui ne sont plus acceptables à notre époque. J’ai des cousines, j’ai été élevé par des femmes, il y a des choses que je n’accepte pas, peu importe le grand acteur que l’on est. Il y a une limite dans la vie, et quand cette limite-là a été dépassée, rien ne l’excuse», conclut-il.
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