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Jean-Christophe Buisson: «Esprit mousquetaire, es-tu là?»

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Dans Milady (en salles le 13 décembre), l’aventure est reléguée au second plan. BEN KING PHOTOGRAPHER

CHRONIQUE – Plus sombre, le second volet des Trois Mousquetaires s’éloigne radicalement de l’œuvre d’Alexandre Dumas.

Cet article est issu du «Figaro Magazine»

On prend les mêmes et on recommence, mais à la sauce contemporaine. Dans le second volet des aventures des Trois Mousquetaires à la sauce Bourboulon (bon chef, au demeurant), fors les lieux (Paris, La Rochelle, l’Angleterre), il reste peu du roman de Dumas. C’est qu’on a voulu faire moderne, voyez-vous. D’abord, en s’éloignant de l’histoire originelle (pourtant propice à une restitution fidèle en images): ellipses, coupes et rajouts sont plus nombreux que les traîtres occis au fil de la rapière. Ensuite en assombrissant considérablement l’ambiance générale. Adieu la gaieté, la bonne humeur, l’humour et l’esprit compagnon du premier épisode – hormis quelques saillies rochefoucaldiennes du roi («Il est parfois pénible de faire son devoir»).

Tout n’est ici que souffrances. Celle de d’Artagnan, à la recherche vaine et effrénée de Constance pendant deux heures (on se demande bien pourtant ce qu’il trouve à cette mollassonne). Celle d’Athos, qui pleure…

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Content Source: www.lefigaro.fr

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