De Bons Baisers de Russie à Spectre, plus de 50 musiciens dirigés par Samuel Sené et deux chanteurs, Gwendal Marimoutou et Prisca Demarez, réinterpréteront les univers musicaux de la saga bondienne, les 15 et 16 mars au Grand Rex.
James Bond, c’est un smoking impeccable, un Walther PPK, des gadgets, des méchants polymorphes, des missions impossibles… mais c’est aussi quelques notes composées par Monty Norman et orchestrées par John Barry, reprises à l’envi depuis James Bond contre Dr No en 1962 qui, dès les premières minutes du film, font comprendre au spectateur qu’il entre de plain-pied dans le monde secret des agents du MI6, chers à sa très Gracieuse Majesté.
Les 15 et 16 mars 2024, reprenant un concept créé en 2020, Bond Symphonique reprendra les thèmes et les chansons, de Bons Baisers de Russie à Spectre en passant par Goldlfinger, Au Service secret de Sa Majesté et Skyfall, qui ont écrit aussi bien que les exploits de Sean Connery, Roger Moore, Daniel Craig et consorts, la magie cinématographique des aventures de 007.
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Sous la baguette de Daniel Sené, qui dirige à la fois les orchestres Colonne et Musidrama, composés de quelque 50 musiciens accompagnés par deux chanteurs magistraux, Gwendal Marimoutou et Prisca Demarez, une grande partie des thèmes de John Barry (11 compositions) et de John Arnold ( 5 compositions) seront repris dans la mythique salle de cinéma du centre de Paris.
Daniel Sené est non seulement un chef qui sait marier les thèmes bondiens faits de classique, de jazz mais aussi de pop et d’électro, mais il est aussi un fin connaisseur des musiques des films de James Bond. Entre chaque chanson ou morceau, il prend soin d’expliquer comment ils sont nés et surtout comment ils participent à part entière aux trépidations des scenarii.
Les deux belles voix du Bond Symphonique, Prisca Demarez (la reine Iduna dans Frozen 2) et Gwendal Marimoutou (Simba dans Le Roi Lion) font revivre de façon étonnante les souvenirs des interprétations historiques de Shirley Bassey (Goldfinger, Les Diamants sont éternels) et Paul McCartney (Vivre et laisser mourir). Récemment dans un spectacle orchestral comparable Claude Lelouch a affirmé que «ses musiques étaient des acteurs à part entière de son œuvre». Bond Symphonique, spectacle grandiose, le démontre dans la même majesté.
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