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Misogynie, sexisme, grossièreté… Pourquoi Les Valseuses souffle ses 50 ans en cachette

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Gérard Depardieu, Miou-Miou et Patrick Dewaere dans «Les Valseuses».
Diltz / © C.A.P.A.C./S.N. Prodis/UPF / Bridgeman Images

Déjà à sa sortie, le film de Bertrand Blier provoqua beaucoup de remous. Un demi-siècle plus tard, Patrick Dewaere est mort, Gérard Depardieu se cache et nulle chaîne de télé ne le diffuse.

Cinquante ans pile. Les Valseuses est sorti le 20 mars 1974. Il y eut un sacré raffut. En adaptant son roman (première phrase: «On est des cons»), Bertrand Blier donnait un gigantesque coup de pied aux fesses du cinéma hexagonal. L’histoire est connue: deux voyous sillonnent le pays en quête de sensations fortes et de larcins. À l’époque, on disait «loubards». Ils poussent un Caddie dans la rue, suivent les passantes, les coincent devant des halls d’immeuble. Ce sont des poneys en rut.

Jean-Claude et Pierrot parlent tout le temps. Leur langage est imagé. Ils volent des voitures. Leur choix se porte sur une DS, une Rolls, une Morgan, une Traction. L’ennui leur colle aux basques. Ils fuient quelque chose, leur passé, leur milieu, on ne sait pas au juste. Le nombre de fois où on les voit cavaler poursuivis par des Français moyens, au son des violons de Stéphane Grappelli. Patrick Dewaere reçoit une balle dans la cuisse et a peur pour sa virilité. Gérard Depardieu n’arrête pas de dire: «On n’est…

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Content Source: www.lefigaro.fr

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