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Notre critique de Fremont: tout kaboul dans un «fortune cookie»

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Dans Fremont, le cinéaste iranien, Babak Jalali, donne une autre image des femmes Afghanes que celle de victimes. Ci-dessus: l’actrice Anaita Wali Zada dans le rôle de Donya. JHR Films

CRITIQUE – Le cinéaste iranien Babak Jalali met en scène une ex-traductrice afghane de l’armée américaine travaillant dans une biscuiterie californienne. Poésie, tendresse et sens de l’absurde sont au rendez-vous dans ce portrait d’une femme déracinée mais volontaire.

Prix du jury inspiré, Fremont a offert, en septembre dernier, au Festival de Deauville une précieuse parenthèse poétique et absurde. Proche de San Francisco, cette localité concentre la plus grosse population afghane des États-Unis. C’est là que s’est installée Donya. Ex-traductrice pour l’armée américaine, la jeune femme a fui Kaboul, reconquise par les talibans en 2021. Le jour, elle travaille dans une usine de biscuits chinois, ces fameux «fortune cookies»: deux gaufrettes superposées qui renferment un message d’encouragement. La nuit, elle se retourne dans son lit, incapable de trouver le sommeil.

Lorsque son patron lui propose de rédiger les maximes de gâteau, Donya prend le taureau de la solitude par les cornes et glisse sur un des papiers son numéro de téléphone. Qui sait dans quelles mains il atterrira? S’enclenche une réaction en chaîne de rencontres: un mécanicien taiseux, un psy fan de Croc-Blanc… Un élégant et mélancolique écrin noir et blanc accentue le flottement existentiel…

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Content Source: www.lefigaro.fr

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